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Enseignements élémentaire
et secondaire |
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PROGRAMMES
Programme de philosophie en classe terminale des séries
générales
NOR : MENE0301199A
RLR : 521-7
ARRÊTÉ DU 27-5-2003
JO DU 6-6-2003
MEN
DESCO A4
Vu code de l'éducation, not. art. L. 311-2 ; D. n°
90-179 du 23-2-1990, mod. par D. n° 2003-181 du 5-3-2003 ; A. du 18-3-1999
mod. par arrêtés des 19-6- 2000 et 27-6-2001 ; avis du CNP du 22-4-2003
; avis du CSE du 7-5-2003
Article 1 -
Le programme de l’enseignement de la philosophie en classe terminale
des séries générales est fixé conformément à l’annexe du présent
arrêté.
Article 2 -
Ce programme entre en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2003-2004.
Article 3 -
Le directeur de l’enseignement scolaire est chargé de l’exécution
du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait à Paris, le 27 mai 2003
Pour le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de
la recherche
et par délégation,
Le directeur de l’enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT
DE LA PHILOSOPHIE EN CLASSE TERMINALE DES SÉRIES GÉNÉRALES
I - Présentation
I.1 L’enseignement
de la philosophie en classes terminales a pour objectif de favoriser l’accès
de chaque élève à l’exercice réfléchi du jugement, et de lui offrir
une culture philosophique initiale. Ces deux finalités sont substantiellement
unies. Une culture n’est proprement philosophique que dans la mesure
où elle se trouve constamment investie dans la position des problèmes
et dans l’essai méthodique de leurs formulations et de leurs solutions
possibles ; l’exercice du jugement n’a de valeur que pour
autant qu’il s’applique à des contenus déterminés et qu’il
est éclairé par les acquis de la culture.
La culture philosophique à acquérir durant l’année de terminale
repose elle-même sur la formation scolaire antérieure, dont l’enseignement
de la philosophie mobilise de nombreux éléments, notamment pour la maîtrise
de l’expression et de l’argumentation, la culture littéraire
et artistique, les savoirs scientifiques et la connaissance de l’histoire.
Ouvert aux acquis des autres disciplines, cet enseignement vise dans l’ensemble
de ses démarches à développer chez les élèves l’aptitude à l’analyse,
le goût des notions exactes et le sens de la responsabilité intellectuelle.
Il contribue ainsi à former des esprits autonomes, avertis de la complexité
du réel et capables de mettre en œuvre une conscience critique du
monde contemporain.
Dispensé durant une seule année, à la fin du cycle secondaire, et sanctionné
par les épreuves d’un examen national, l’enseignement de la
philosophie en classes terminales présente un caractère élémentaire qui
exclut par principe une visée encyclopédique. Il ne saurait être question
d’examiner dans l’espace d’une année scolaire tous les
problèmes philosophiques que l’on peut légitimement poser, ou qui
se posent de quelque manière à chaque homme sur lui-même, sur le monde,
sur la société, etc. Il ne peut pas non plus s’agir de parcourir
toutes les étapes de l’histoire de la philosophie, ni de répertorier
toutes les orientations doctrinales qui s’y sont élaborées. Il convient
donc d’indiquer clairement à la fois les thèmes sur lesquels porte
l’enseignement et les compétences que les élèves doivent acquérir
pour maîtriser et exploiter ce qu’ils ont appris. Le programme délimite
ainsi le champ d’étude commun aux élèves de chaque série.
I.2 Dans les
classes terminales conduisant aux baccalauréats des séries générales,
le programme se compose d’une liste de notions et d’une liste
d’auteurs. Les notions définissent les champs de problèmes abordés
dans l’enseignement, et les auteurs fournissent les textes, en nombre
limité, qui font l’objet d’une étude suivie.
Ces deux éléments seront traités conjointement, de manière à respecter
l’unité et la cohérence du programme. C’est dans leur étude
que seront acquises et développées les compétences définies au titre III
ci-dessous. Les notions peuvent être interrogées à la faveur du commentaire
d’une œuvre ; le commentaire d’une œuvre peut à
son tour être développé à partir d’une interrogation sur une notion
ou sur un ensemble de notions, qu’il permet aussi d’appréhender
dans certains moments historiques et culturels de leur élaboration. Le
professeur déterminera la démarche qui lui paraîtra le mieux correspondre
aux exigences de son cours et aux besoins de ses élèves.
La liste des notions et celle des auteurs ne proposent pas un champ indéterminé
de sujets de débats ouverts et extensibles à volonté. Elles n’imposent
pas non plus un inventaire supposé complet de thèmes d’étude que
l’élève pourrait maîtriser du dehors par l’acquisition de
connaissances spéciales, soit en histoire de la philosophie, soit en tout
autre domaine du savoir. Elles déterminent un cadre pour l’apprentissage
de la réflexion philosophique, fondé sur l’acquisition de connaissances
rationnelles et l’appropriation du sens des textes.
II.1 Notions et repères
Le choix d’un nombre restreint
de notions n’a d’autre principe que d’identifier les
plus communes et les mieux partagées. Les notions retenues doivent constituer
un ensemble suffisamment cohérent et homogène pour que leur traitement
fasse toujours ressortir leurs liens organiques de dépendance et d’association.
En outre, la spécification des listes de notions propres au programme
de chaque série tient compte non seulement de l’horaire dévolu à
l’enseignement de la philosophie, mais aussi des connaissances acquises
par les élèves dans les autres disciplines. Enfin, l’intelligence
et le traitement des problèmes que les notions permettent de poser doivent
être guidés par un certain nombre de repères explicites.
II.1.1 Notions
Dans toutes les séries, la liste des notions
s’articule à partir de cinq champs de problèmes, eux-mêmes désignés
par des notions, isolées ou couplées, qui orientent les directions fondamentales
de la recherche. Ces cinq notions ou couples de notions occupent la première
colonne des tableaux ci-après.
La deuxième colonne présente les principales notions, isolées ou couplées,
dont le traitement permet de spécifier et de déterminer, par les relations
qu’il établit entre elles, les problèmes correspondant à ces divers
champs.
La présentation de certaines notions en couple n’implique aucune
orientation doctrinale définie. De même que la mise en correspondance
des notions de la deuxième colonne à celles de la première, elle vise
uniquement à définir une priorité dans l’ordre des problèmes que
ces notions permettent de formuler.
Les notions figurant dans l’une et l’autre colonnes ne constituent
pas nécessairement, dans l’économie du cours élaboré par le professeur,
des têtes de chapitre. L’ordre dans lequel les notions sont abordées
et leur articulation avec l’étude des œuvres relèvent de la
liberté philosophique et de la responsabilité du professeur, pourvu que
toutes soient examinées. Le professeur mettra en évidence la complémentarité
des traitements dont une même notion aura pu être l’objet dans des
moments distincts de son enseignement.
II.1.2 Repères
L’étude méthodique des notions est précisée
et enrichie par des repères auxquels le professeur fait référence dans
la conduite de son enseignement. Il y a lieu de les formuler explicitement,
pour en faciliter l’appropriation par les élèves. Ceux dont l’usage
est le plus constant et le plus formateur sont répertoriés, par ordre
alphabétique, sous chaque tableau.
Chacun de ces repères présente deux caractéristiques : il s’agit,
d’une part, de distinctions lexicales opératoires en philosophie,
dont la reconnaissance précise est supposée par la pratique et la mise
en forme d’une pensée rigoureuse, et, d’autre part, de distinctions
conceptuelles accréditées dans la tradition et, à ce titre, constitutives
d’une culture philosophique élémentaire.
Les distinctions ainsi spécifiées présentent un caractère opératoire et,
à des degrés variables, transversal, qui permet de les mobiliser progressivement,
en relation avec l’examen des notions et l’étude des œuvres,
ainsi que dans les divers exercices proposés aux élèves. Par exemple,
la distinction cause/fin peut être impliquée dans l’examen des notions
de vérité, d’histoire, de liberté, d’interprétation, de vivant,
ou la distinction idéal/réel peut intervenir dans celui des notions d’art,
de religion, de liberté, de bonheur, etc.
C’est aussi pourquoi ces repères ne feront en aucun cas l’objet
d’un enseignement séparé ni ne constitueront des parties de cours
; le professeur déterminera à quelles occasions et dans quels contextes
il en fera le mieux acquérir par les élèves l’usage pertinent, qui
ne saurait se réduire à un apprentissage mécanique de définitions.
Les sujets donnés à l’épreuve écrite du baccalauréat porteront sur
les notions (colonnes 1 et 2) et sur les problèmes qu’elles permettent
de poser (l’un des sujets le faisant au travers d’une explication
de texte). La structure du programme autorise que ces sujets puissent
recouper divers champs, pourvu qu’ils présentent un caractère élémentaire
et qu’au moins une des notions du programme soit clairement identifiable
par l’élève dans leur formulation. Ils ne prendront pas directement
pour objet les distinctions figurant dans la liste des repères (ce qui
n’exclut pas, bien entendu, qu’elles soient utilisées dans
leur formulation) ; la maîtrise de ces distinctions permettra au candidat
de mieux comprendre le sens et la portée d’un problème et de construire
sa réflexion pour le traiter.
II.1.3 Série littéraire
Notions
: |
Le
sujet |
-
La conscience
- La perception
- L’inconscient
- Autrui
- Le désir
- L’existence et le temps |
La
culture |
-
Le langage
- L’art
- Le travail et la technique
- La religion
- L’histoire |
La
raison et le réel |
-
Théorie et expérience
- La démonstration
- L’interprétation
- Le vivant
- La matière et l’esprit
- La vérité |
La
politique |
-
La société
- La justice et le droit
- L’État |
La
morale |
-
La liberté
- Le devoir
- Le bonheur |
Repères
: |
Absolu/relatif
- Abstrait/concret - En acte/en puissance - Analyse/synthèse - Cause/fin
- Contingent/nécessaire/possible - Croire/savoir - Essentiel/accidentel
- Expliquer/comprendre - En fait/en droit - Formel/matériel - Genre/espèce/individu
- Idéal/réel - Identité/égalité/différence - Intuitif/discursif
- Légal/légitime - Médiat/immédiat - Objectif/subjectif - Obligation/contrainte
- Origine/fondement - Persuader/convaincre - Ressemblance/analogie
- Principe/conséquence - En théorie/en pratique - Transcendant/immanent
- Universel/général/particulier/singulier |
II.1.4
Série économique et sociale
Notions
: |
Le
sujet |
-
La conscience
- L’inconscient
- Autrui
- Le désir |
La
culture |
-
Le langage
- L’art
- Le travail et la technique
- La religion
- L’histoire |
La
raison et le réel |
-
La démonstration
- L’interprétation
- La matière et l'esprit
- La vérité |
La
politique |
-
La société et les échanges
- La justice et le droit
- L’État |
La
morale |
-
La liberté
- Le devoir
- Le bonheur |
Repères
: |
Absolu/relatif
- Abstrait/concret - En acte/en puissance - Analyse/synthèse - Cause/fin
- Contingent/nécessaire/possible - Croire/savoir - Essentiel/accidentel
- Expliquer/comprendre - En fait/en droit - Formel/matériel - Genre/espèce/individu
- Idéal/réel - Identité/égalité/différence - Intuitif/discursif
- Légal/légitime - Médiat/immédiat - Objectif/subjectif - Obligation/contrainte
- Origine/fondement - Persuader/convaincre - Ressemblance/analogie
- Principe/conséquence - En théorie/en pratique - Transcendant/immanent
- Universel/général/particulier/singulier |
II.1.5
Série scientifique
Notions
: |
Le
sujet |
-
La conscience
- L’inconscient
- Le désir |
La
culture |
-
L’art
- Le travail et la technique
- La religion |
La
raison et le réel |
-
La démonstration
- Le vivant
- La matière et l’esprit
- La vérité |
La
politique |
-
La société et l’État
- La justice et le droit |
La
morale |
-
La liberté
- Le devoir
- Le bonheur |
Repères
: |
Absolu/relatif
- Abstrait/concret - En acte/en puissance - Analyse/synthèse - Cause/fin
- Contingent/nécessaire/possible - Croire/savoir - Essentiel/accidentel
- Expliquer/comprendre - En fait/en droit - Formel/matériel - Genre/espèce/individu
- Idéal/réel - Identité/égalité/différence - Intuitif/discursif
- Légal/légitime - Médiat/immédiat - Objectif/subjectif - Obligation/contrainte
- Origine/fondement - Persuader/convaincre - Ressemblance/analogie
- Principe/conséquence - En théorie/en pratique - Transcendant/immanent
- Universel/général/particulier/singulier |
II.2 Auteurs
L’étude d’œuvres
des auteurs majeurs est un élément constitutif de toute culture philosophique.
Il ne s’agit pas, au travers d’un survol historique, de recueillir
une information factuelle sur des doctrines ou des courants d’idées,
mais bien d’enrichir la réflexion de l’élève sur les problèmes
philosophiques par une connaissance directe de leurs formulations et de
leurs développements les plus authentiques. C’est pourquoi le professeur
ne dissociera pas l’explication et le commentaire des textes du
traitement des notions figurant au programme.
Les œuvres seront obligatoirement choisies parmi celles des auteurs
figurant dans la liste ci-dessous. Deux œuvres au moins seront étudiées
en série L, et une au moins dans les séries ES et S. Ces textes seront
présentés par l’élève, le cas échéant, à l’épreuve orale du
baccalauréat.
Dans tous les cas où plusieurs œuvres seront étudiées, elles seront
prises dans des périodes distinctes (la liste fait apparaître trois périodes
: l’Antiquité et le Moyen Âge, la période moderne, la période contemporaine).
Pour que cette étude soit pleinement instructive, les œuvres retenues
feront l’objet d’un commentaire suivi, soit dans leur intégralité,
soit au travers de parties significatives, pourvu que celles-ci aient
une certaine ampleur, forment un tout et présentent un caractère de continuité.
Bien entendu, le professeur peut aussi utiliser pour les besoins de son
enseignement des extraits d’écrits dont les auteurs ne figurent
pas sur cette liste.
Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ;
Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme
; Thomas d’Aquin ; Guillaume d’Ockham.
Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza
; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu
; Hume ; Rousseau ; Diderot ; Kant.
Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard
; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell
; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ; Arendt ; Merleau-Ponty
; Levinas ; Foucault.
III - Apprentissage de la réflexion
philosophique
Les formes de discours écrit les plus
appropriées pour évaluer le travail des élèves en philosophie sont la
dissertation et l’explication de texte.
La dissertation est l’étude méthodique et progressive des diverses
dimensions d’une question donnée. À partir d’une première
définition de l’intérêt de cette question et de la formulation du
ou des problèmes qui s’y trouvent impliqués, l’élève développe
une analyse suivie et cohérente correspondant à ces problèmes, analyse
nourrie d’exemples et mobilisant avec le discernement nécessaire
les connaissances et les instruments conceptuels à sa disposition.
L’explication s’attache à dégager les enjeux philosophiques
et la démarche caractéristique d’un texte de longueur restreinte.
En interrogeant de manière systématique la lettre de ce texte, elle précise
le sens et la fonction conceptuelle des termes employés, met en évidence
les éléments implicites du propos et décompose les moments de l’argumentation,
sans jamais séparer l’analyse formelle d’un souci de compréhension
de fond, portant sur le problème traité et sur l’intérêt philosophique
de la position construite et assumée par l’auteur.
Dissertation et explication de texte sont deux exercices complets, qui
reposent d’abord sur l’acquisition d’un certain nombre
de normes générales du travail intellectuel, telles que l’obligation
d’exprimer ses idées sous la forme la plus simple et la plus nuancée
possible, celle de n’introduire que des termes dont on est en mesure
de justifier l’emploi, celle de préciser parmi les sens d’un
mot celui qui est pertinent pour le raisonnement que l’on conduit,
etc. Les deux exercices permettent de former et de vérifier l’aptitude
de l’élève à utiliser les concepts élaborés et les réflexions développées,
ainsi qu’à transposer dans un travail philosophique personnel et
vivant les connaissances acquises par l’étude des notions et des
œuvres. La maîtrise des distinctions contenues dans la liste des
repères (II.1.2) aide l’élève à analyser et à comprendre les sujets
et les textes proposés à la réflexion et à construire un propos conceptuellement
organisé.
Les exigences associées à ces exercices, tels qu’ils sont proposés
et enseignés en classe terminale, ne portent donc ni sur des règles purement
formelles, ni sur la démonstration d’une culture et d’une
capacité intellectuelle hors de portée. Elles se ramènent aux conditions
élémentaires de la réflexion, et à la demande faite à l’élève d’assumer
de manière personnelle et entière la responsabilité de la construction
et du détail de son propos. Les capacités à mobiliser reposent largement
sur les acquis de la formation scolaire antérieure : elles consistent
principalement à introduire à un problème, à mener ou analyser un raisonnement,
à apprécier la valeur d’un argument, à exposer et discuter une thèse
pertinente par rapport à un problème bien défini, à rechercher un exemple
illustrant un concept ou une difficulté, à établir ou restituer une transition
entre deux idées, à élaborer une conclusion. Elles sont régulièrement
développées et vérifiées au cours de l’année scolaire, que ce soit
sous forme écrite ou sous forme orale, dans le cadre de devoirs complets
ou d’exercices préparatoires correspondant particulièrement à l’une
ou l’autre d’entre elles.
Il n’y a pas lieu de fournir une liste exhaustive des démarches
propres au travail philosophique, ni par conséquent une définition limitative
des conditions méthodologiques de leur assimilation. Le professeur doit
lui-même donner dans l’agencement de son cours l’exemple de
ces diverses démarches, exemple dont l’élève pourra s’inspirer
dans les développements qu’il aura à construire et dans l’approche
des textes qu’il aura à expliquer. Il lui revient en même temps
d’en faire percevoir le bénéfice aux élèves, non seulement pour
l’amélioration de leurs résultats scolaires, mais plus généralement,
pour la maîtrise de leur propre pensée et pour son expression la plus
claire et convaincante.
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